Nous aimons nous amarrer à couple des quais dans les petits ports désuets. Mais parfois la fabrication en béton de certains appontements nous laisse pantois. Si dans le Nord, nous pouvons y trouver des palplanches, dans le Sud sévissent des clous, des fers à béton, des silex dignes des meilleures lances mérovingiennes voire de gros rochers sous l’eau qui n’attendent qu’un contact franc avec notre pimpante et malheureuse coque. Pour éviter que nos œuvres n’en souffrent trop, nous avons pris l’habitude de placer, soit une planche entre le quai et nos pare-battages, soit une bonne grosse planche prise en sandwich entre deux séries de pare-battages. Trois pare-battages peuvent suffire comme le montre la photo. Un seul pare-battage souffre, nous l'avons emballé dans une jambe de vieux pantalon de training.