Les meilleurs mouillages d'Aquarellia

En passant par l'Albanie (année 2009)

Localisation Mer Adriatique - Albanie
Coordonnées N39°52,3' - E020°00,1'

Agent maritime de Saranda : Agim Zholi
téléphone: 00 355 852 25075
mobile : 00 355 692 566576
email : agimzholi@yahoo.com
Change : 1 euro = 125 lek
Pour 100 lek :
- un pain de 1,2 kg
- bus pour Butrint (aller)
- une pizza
- 3 timbres pour la France
- 30 min. d’internet
Prix de la marina : 5 euros

Sécurité Sur l'eau, à terre ou en ville, il n'y a plus de problème de sécurité.
Accès A 15 milles nautiques de Gouvia et seulement 6 nautiques du mouillage de Kassiopi sur l'île de Corfou en Grèce.
Type Seul un quai permet un amarrage, pas conseillé par vent d'Est ou Sud. Une zone de mouillage de bonne tenue existe face à la ville.

Superbe solution pour voir un pays d'Europe encore différent mais qui va probablement rapidement devenir comme partout ailleur.

Services Electricité, WC, marché et petits super-marchés, magasins divers, station de bus.
Description Vivant à bord d’Aquarellia , un Contest 32 gréé en ketch, depuis bientôt cinq ans, nous en avons visité des pays. Depuis le nord de l’Ecosse jusqu’en mer Noire, plus de 8500 nautiques nous ont permis de découvrir des sites de navigations incomparables, certains renommés, d’autres à peine dévoilés, quelques-uns beaucoup plus mystérieux. Mais jamais encore nous n’avions fréquenté de si près le mystère et la controverse.

L'Aquabul 36 raconte notre passage en Albanie du Sud.

Appréhension L’Albanie ? On nous dit : mieux vaut garder ses distances, serrer Corfou et la côte grecque. La côte albanaise serait une zone de navigation interdite à moins de 1 mille, des actes de piraterie ont été décrits, c’est l’anarchie à terre, même la relative démocratisation du pays ne rendrait pas son approche plus accessible par les navigateurs et les touristes, on dit que le communisme pur et dur à rendu le pays plus isolé qu’une île ; fermé, on n’y entre ni n’en sort. On dit que les eaux sont minées, on dit … Je me méfie des on-dit, même quand c’est un guide nautique qui l’écrit. Curieux et intrépides, nous irons toucher cette terre inconnue. D’autant que nous croisons, sur un ponton de Grèce, un autre aventurier qui s’y est risqué et en est revenu ravi. Armés d’une carte nautique russe et de notre précieux lecteur électronique de cartes avec GPS, nous approchons.

Simple formalité D’après nos informations, il faut contacter un agent avant d’entrer en Albanie. La veille de notre arrivée, nous prévenons donc Agim Zholi, l’agent du port de Saranda. A dix milles du port, nous recevons un appel téléphonique en même temps qu’un appel du port sur la VHF. Ils nous voient approcher : - Est-ce bien vous ? La surveillance est encore bien réelle. Nouvel appel pendant que Michel affale les voiles avant l’entrée au port, pour nous expliquer comment et où nous amarrer. Ah oui, nous sommes bienvenus ! Nous arborons le pavillon Q et celui de courtoisie, pavillon albanais bien difficile à trouver en Grèce. Nous sommes amarrés au large et haut quai de béton, sous douane. Agim nous tend la main, tout sourire. Plusieurs autorités le côtoient mais ils ne s’occupent de nous que pour nous souhaiter la bienvenue et vérifier notre amarrage. On remet nos passeports et les papiers du bateau à Agim. Une heure plus tard, il nous les rend. Tout est en ordre, nous pouvons visiter le pays. Nous débourserons 90 euros en quittant le port, soit 5 nuits à 5 euros, 10 euros pour le branchement électrique, 55 euros pour les formalités d’entrée qui permettent un mois de navigation dans le pays.

Saranda et environs Pendant tout notre séjour, Agim prendra soin de nous. Il déplacera notre voilier quand un gros ferry doit s’amarrer, il nous conduira un soir vers le fort Lekursi qui surplombe la ville et offre un panorama magnifique sur la mer Ionienne et ses îles montagneuses. Saranda est une ville en grande expansion, avec immeubles de béton, jetée ombrée de palmiers et inondée d’une jeunesse dynamique, marché couvert, bars, restaurants. Nous dénichons une bonne palette de brochures touristiques. Bien documentés, nous visiterons, à une heure de bus, le superbe site archéologique du Butrint et au nord, à plus de deux heures de bus, le village de Gjirokaster, une éminence de pierres au pied de sa forteresse médiévale. Le voyage en bus local est chaudement recommandé aux amateurs de sensation forte : chauffeur intrépide sur routes étroites en lacets, longeant précipices et torrents transparents, …une fameuse décharge d’adrénaline.

Larguer les amarres Au port, le bateau est toujours bien à l’abri mais on annonce un fort vent du S-SO. Agim nous recommande de quitter le quai vers un mouillage plus au nord, mais pour cette fois, c’est ici que s’arrêtera notre escapade albanaise. Nous mettons cap vers l’ouest, la Sicile et Malte, car tout au nord, le Monténégro et la Croatie pratiquent des prix exorbitants. Nous n’aurons fait qu’effleurer le pays mais nous nous promettons d’y revenir, de découvrir les escales du Nord et de retrouver ce peuple accueillant et enthousiaste.

Plan de Saranda, cliquez pour le document.

zoom